Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Alt-R-ego

4 janvier 2009

AOIP mesure certifiée

Bonjour à tous !

Après un périple hors du commun pour trouver une entreprise, je suis entré en activité professionnelle la dernière semaine de septembre… ouf, et merci à Rachida ! Cela étant fait, je suis en mesure après mes deux semaines de novembre de vous parler de mon entreprise et de ce que j’y fais.

Je suis en activité dans le service métrologie de l’entreprise AOIP. Je travaille dans un laboratoire de température accrédité COFRAC. Cette accréditation garantit un degré de qualité dans les mesures qui est apprécié par la clientèle d’AOIP. Ma mission dans ce laboratoire est d’effectuer des étalonnages. Pour cela, j’utilise des sondes étalons qui servent de référence dans nos mesures, et je compare les valeurs données par notre appareillage et celui du client. Les mesures sont réalisées sur une large échelle de températures : de -60°C à 1100°C. Quand les mesures sont achevées, c’est-à-dire après plusieurs heures car il faut que la température soit stabilisée, je les répertorie sur une feuille Excel, sur l’ordinateur affecté au poste de mesure concerné. Je juge ensuite de l’exactitude des mesures en comparant les valeurs de la sonde client et de ma sonde étalon. Je recommence ces opérations aux différentes températures demandées par le client. Je réfère ensuite de mes travaux à mon maître d’apprentissage.

                                                 DSC07265

J’ai effectué pendant une semaine des mesures à 1000°C ; autant vous dire que ça a été un travail long, pénible et stressant. En effet, pour opérer à cette température, il faut attendre plus d’un jour que le four chauffe ! C’est assez exaspérant car les clients sont souvent pressés et passent des coups de téléphone toute la journée. Le lendemain, on place les sondes dans le four à température et là, encore de l’exaspération, car il faut attendre que la température de la sonde étalon se stabilise, et de même pour les sondes clientes… Le lendemain, donc ! on peut enfin commencer les mesures, mais là se pose un autre problème ! Les sondes clientes n’ont pas la même longueur, or à cette température et avec des thermocouples, on doit effectuer des mesures à deux profondeurs…  Tout cela étant fait, je dois sortir les sondes clientes du four, les faire refroidir et les remettre dans le four pour effectuer ce que l’on appelle la mesure « finale ». Ensuite, sur mes feuilles de mesures, je relève les valeurs obtenues pour une sonde à différentes températures ; je les donne au docteur en métrologie du laboratoire ou à mon maître d’apprentissage, qui effectuera le certificat COFRAC pour le client si les degrés d’incertitudes sont bons. Enfin, j’emmène l’appareil et la sonde du client à l’emballage ! L’étape drôle du travail ! Voila, je vous ai résumé le suivi d’un appareil et d’un sonde dans le laboratoire de température où je travaille. Je vous joins un lien vers une vidéo que j’ai faite avec une sonde à 1000°C.

http://fr.youtube.com/watch?v=QAwZh5a90tU

                                                DSC07275

Publicité
Publicité
9 décembre 2008

Thales electron devices

Lors de mon mois en entreprise, j’ai constaté que le monde du travail est différent des études et de la vie que j’ai vue jusque-là.

Moi qui n’avais jamais vraiment été dans une entreprise, j’avoue avoir été surpris.

A mon arrivée, c’est le va et vient des collègues et des postes qui m’a le plus marqué. Les anciens ne s’engagent pas comme un étudiant comme moi qui arrive, découvre le métier et ai envi de pratiquer ainsi que de faire avancer les tâches qui nous sont confiés.

La rigueur au milieu de la détente et des objectifs à atteindre m’a stupéfait. Ils sont très optimistes par rapport aux réelles capacités de l’entreprise.

En ce qui concerne ma mission, j’ai tout de suite adoré ce qu’on me confiait. C’est vraiment ce que je cherchais, c’était ma vision du travail dans le domaine de la physique. Je manipule, synthétises mon travail et accomplis des tâches variée mais toujours dans le même sujet.

Dès que j’ai une difficulté ou un problème, un collègue me prête main forte et m’aide à comprendre.

La mission me pousse à une grande rigueur dans ce que je fais car une seule erreur peut arrêter la production, les essais. Tout doit être rédigé correctement pour, à n’importe quel moment, savoir où en est ce qu’on produit, les problèmes rencontrés auparavant et l’étape à laquelle le produit se trouve. Si quelque chose « cloche » moi l’opérateur ou le technicien doit régler ce problème pour un bon suivi ;

J’ai appris à travailler en équipe, à aller voir les responsables, organiser mon travail pour qu’il soit le plus productif possible.

La vie au sein de l’entreprise m’a beaucoup plu. Les personnes qui travaillent avec moi sont là pour leur famille, s’organise pour elle pour la plupart.

Ce séjour ne m'a donné que plus envi de rejoindre ce monde..

7 décembre 2008

Un mardi matin comme les autres : il y a du monde

Un mardi matin comme les autres : il y a du monde sur la route, je serai en retard et je vais devoir courir pour badger avant 9h00, surtout qu’aujourd’hui c’est la visite du site pour les nouveaux arrivants du mois d’octobre.

J’arrive donc avec 10 minutes de retard, en pleine conférence sur la stratégie militaire du missile M-51 avec le conseiller militaire d’EADS, un ancien amiral, qui travaille en étroite collaboration avec le ministère de la défense. Au programme, explications sur différents paramètres du missile (portée, potentiel, fabrication…) ; mais on m’a demandé de ne pas parler technique alors je n’en dirai pas plus.

On nous a ensuite fait visiter le site : bâtiment d’intégration des étages supérieurs (partie satellite) de la fusée Ariane 5 et de la coiffe du M-51. Le tout était bien sûr accompagné des meilleures explications.

Et pour le déjeuner, nous étions invités au restaurant de la direction, dont la grande baie vitrée laisse admirer la vue sur l’aérodrome du site qu’il surplombe. Il y avait au menu champagne et petits fours, de quoi reprendre le travail dans la joie et la bonne humeur l’après-midi venu (pas avant 15h car l’amiral, qui n’avait pas fini de nous vanter les bienfaits de l’entreprise et de ses salariés, nous a offert le café !)

Bertrand d’Argoeuves

6 décembre 2008

Bonjour tout le monde ! Je vous l’avoue, je n’ai

Bonjour tout le monde ! Je vous l’avoue, je n’ai vraiment pas envie de retourner en cours ! Mais bon, on n’a pas le choix. Mes deux semaines se sont très bien passées. J’ai suivi une formation sur l’un des appareils que j’utilise au laboratoire, ce qui m’a permis d’en comprendre le fonctionnement de A à Z. Il y a eu grève mardi dernier ; j’ai donc pu voir comment s’organisait ce genre d’événements, avec notamment l’assemblée générale qui définit exactement les termes de la grève et ce qui va être fait. J’ai aussi vu l’étalonnage de différents appareils nécessaires lors du soutirage (c’est lorsque l’on envoie le gaz dans toute la France jusqu’à chez vous). J’ai aussi avancé dans mon exposé géopolitique et bonne nouvelle, madame, je pense l’avoir fini en temps voulu ! Mon seul regret est de ne retourner à GDF qu’en janvier ! Sur ce, bon courage à tous et bon week-end !!

Gilles Cacheleux

11 novembre 2008

Bonjour tout le monde, Pour commencer, je

Bonjour tout le monde,

Pour commencer, je souhaiterais vous raconter ma première journée d'entreprise.

Arrivé à THALES (Palaiseau) le 6 octobre, j'avoue que je suis un peu stressé de ne pas savoir ce qui m'attend : jusqu'ici, je n'ai pas beaucoup été exposé au monde du travail, hormis pendant le stage de deux semaines en troisième.
Tout d'abord je dus faire un tour d'arrivée, c'est-à-dire faire circuler une feuille à signer dans les différents services du bâtiment. Tout comme à chaque rentrée de ma vie, j'ai eu droit à la fameuse question « ton prénom, c'est Réda ou Miloud ? ». Je dois à chaque fois expliquer  pourquoi, comme je l'ai fait à l'IUT d'Orsay.
Ensuite mon maître d'apprentissage, Nicolas Michel, m'a formé sur deux bancs de mesures utilisant un même logiciel « HP BASIC », avec une musique d'entrée me rappelant les musiques des jeux vidéo des années 90.
Enfin vient l'après-midi, le moment ou mon maître d'apprentissage me lâche dans la nature. Il me donne une fiche de travail avec différentes mesures et me demande d'utiliser les bancs vus dans la même matinée. Tout se passa bien jusqu'au moment où deux de mes lasers (cf. photo) codèrent, c'est-à-dire qu'ils cessèrent de fonctionner. Un peu inquiet de la réaction de mon maître d'apprentissage, je prends quand même l'initiative de l'informer. Il me répond tout en souriant que de toute façon, les lasers étaient destinés à être codés ; notre étude portait justement sur le moment ou les lasers ne fonctionnaient plus et sur la raison pour laquelle le laser ne lasait plus à une certaine intensité.

Donc, pour conclure, on peut dire qu'il faut mieux prévenir que guérir, car sans cette information j'aurais eu plusieurs frayeurs en regardant les résultats que me donnaient les lasers.

Réda

Publicité
Publicité
11 novembre 2008

Le monde du travail... On m'en a beaucoup parlé

Le monde du travail... On m'en a beaucoup parlé depuis quelques années, mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant ce premier jour à l'ONERA. La plupart des employés se plaignent de leur travail, de leurs horaires, de leurs supérieurs... de quoi vous faire comprendre que le mot "travail" à bien pour origine "torture". J'espérais  ne pas avoir les mêmes problèmes, et je ne fus pas déçu !
Lundi 6 octobre, premier jour en entreprise et je suis presque en retard... Par chance, Jacques, un membre de l'équipe avec laquelle je vais travailler, se présente en même temps que moi au poste de garde de la DGA et me propose de m'emmener au Cepra 19, la soufflerie de l'ONERA au CEPr (qui est le nom de la base militaire de la Direction Générale de l'Armement à Saclay). Arrivé à bon port, et à l'heure qui plus est, je rencontre Olivier, le chef de projet. Il m'accueille les bras chargés de bouteilles. Tout en rangeant les restes du pot du vendredi précédent, il m'explique comment s'organise l'équipe ; il me précise aussi qu'en tant qu'apprenti, je dispose de droits et pas uniquement de devoirs, et que je ne suis pas là pour être exploité. C'est à ce moment que je me suis dit que j'allais vraiment aimer ces deux ans à l’ONERA. Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons tous autour d'un café pour faire le bilan des jours précédents et discuter de la marche à suivre durant la journée. Suite aux présentations, on m'explique le principe de la soufflerie :
Le Cepra 19 sert essentiellement à faire des tests acoustiques, que ce soit sur des maquettes de réacteurs au 1/10eme, des rotors d'hélicoptères, des voitures, ou même une maquette de sous marin... Pour ce faire, les techniciens et ingénieurs disposent de plusieurs types de moyens d'acquisition, allant de « simples » micros aux sondes de pression, en passant par la PIV (Vélocimétrie par Image de Particules). La soufflerie en elle-même ne sert qu'à recréer l'écoulement des fluides, ici l'air, sur les maquettes. On peut ainsi simuler les conditions de vol d'un réacteur par exemple, ou alors ses phases de décollage et d'atterrissage. Voilà ce qu'il en est globalement pour l'aspect technique.
Il reste néanmoins quelques points à préciser concernant la mise en place de la salle anechoïque.
Tout d'abord la durée de préparation des essais : elle peut varier entre quelques jours et quelques semaines, et il n'est pas rare de préparer la soufflerie pendant quatre à cinq jours pour ne faire qu'un jour de prise de mesures. Ensuite, dans le cas d'une maquette de réacteur, il faut prévoir une quantité d'azote très importante afin de faire fonctionner ce dernier. Pour cela nous disposons d'un camion compresseur développant une pression d'environ 150 Bar, destiné à fournir au réacteur une pression pouvant atteindre les 60 Bar. Pour vous donner une idée, une lance incendie fournit environ 7 Bar... Ensuite il ne reste plus qu'à stabiliser la vitesse du réacteur pour faire les acquisitions aux paliers qui nous intéressent. Et c'est loin d'être un jeu d'enfant, entre les températures qui s'affolent, le filtre de la soufflerie qui se bouche à cause de l'humidité, les variations de pression que l'on ne peut prévoir, ou bien l'anneau de glace se formant autour du secondaire du réacteur....
Pourtant, malgré beaucoup de contraintes, l'ambiance reste très positive et conviviale : même en cas de problème, tout le monde semble être plus ou moins détendu, et les blagues fusent à longueur de journée. Bref, c'est le cadre idéal pour travailler. Ainsi l'ONERA me fait plus penser à une communauté d'individus partageant la recherche comme centre d'intérêt commun, qu’à une société dont le seul but est de faire du bénéfice.

Dorian

2 novembre 2008

Encore une fois, bonjour à tous ! Ça y est, les

Encore une fois, bonjour à tous !

Ça y est, les travaux du laboratoire sont finis, j’ai donc pu découvrir une partie de mon lieu de travail. Je me suis aussi rendu sur les deux autres sites de stockage de gaz où je travaillerai. La configuration des laboratoires et des rampes de transports de gaz sont partout identiques, ce qui facilite grandement le travail ! Je vous passe le jargon technique qui risque d’être un peu compliqué, surtout pour notre chère professeure d’ELFEO (ne le prenez pas mal). Durant ce séjour, j’ai pu voir comment on analysait le gaz, grâce à des piquages qui servent d’échantillons et permettent d’en définir les caractéristiques. J’ai aussi vu comment fonctionne une aussi grosse entreprise que GDF, avec ses syndicats, ses grands patrons, etc. A mon retour, on commencera à me confier quelques tâches un peu plus techniques comme la vérification des piquages ou les comptes rendus des relevés. Je commencerai à être autonome et c’est là, je pense, que je vais prendre plaisir à travailler en équipe et me réjouir d’avoir choisi la formation par alternance !
De plus, je navigue entre les différents services, ce qui me permet d’explorer toutes les facettes de l’exploitation. Je me suis rendu, entre autres, dans le département comptage, où l’on s’occupe des quantités de gaz envoyé sur le réseau. C’est ainsi que j’ai appris que le site principal pouvait envoyer un million de mètres cubes par heure sur le réseau au maximum de ses capacités, ce qui est quand même assez conséquent ! J’ai aussi travaillé avec des entreprises extérieures qui interviennent sur le site. J’ai rencontré des ingénieurs, des techniciens qui m’ont permis d’approfondir mes connaissances sur les différents appareils de mesures que nous utilisons. Pour l’anecdote, je vous écris ce texte depuis le train qui me ramène à Paris, le billet a été payé par GDF et en première classe. Je n’ai jamais eu de siège aussi confortable pour voyager…

Gilles Cacheleux

31 octobre 2008

J'effectue mon apprentissage à Air France au sein

logo_AFlogo_BTI




J'effectue mon apprentissage à Air France au sein du service BTI (Bureau Technique Infrastructures).
Ce service est chargé de définir les normes Air France dans le domaine des infrastructures de communication VDI (Voix Données Images), d'accompagner les équipes de DSD (Direction des Services Distribués) sur la réalisation des projets, de veiller au respect des normes de câblages sur les chantiers et de proposer des solutions innovantes.

Une des missions du BTI est d'auditer des bâtiments abritant les locaux techniques en cours d'installation sur les divers sites d'Air France. En d'autres termes, il s'agit de vérifier que l'installation du câblage est conforme aux exigences du CCTG (Cahier des Clauses Techniques Générales), d'examiner l'avancée des travaux en comparaison avec les schémas techniques préétablis par ordinateur, de constater s'il y a des malfaçons, de proposer des améliorations, des mesures correctives, de mettre à disposition des exploitants et des mainteneurs les documentations permettant d'exploiter le bâtiment durant de nombreuses années (15 à 20 ans) en maîtrisant coûts et délais.

Dans le cadre de notre activité, nous recevons de nombreux constructeurs de solutions cuivre et optique, également des constructeurs de baies. Certains d'entre eux font partie des plus gros constructuers mondiaux (Siemon, Schneider pour les solutions cuivres et Corning, AMP Tyco, Nexans pour les solutions fibre optique).

Le BTI est chargé de suivre des projets d'infrastructures de câblages lors de la construction de bâtiments ou de projets de rénovation. A ce titre, le service reçoit de nombreux représentants d'entreprises d'installation de câblages électriques et de VDI (courants faibles) ; ceux-ci devront réaliser les installations qui leurs sont confiées suite à des appels d'offres, en respectant les règles de l'art, les recommandations des constructeurs et les préconisations du BTI.

Mon rôle consiste à assister Monsieur Jean-Louis Laroche, responsable de mon service. La tâche qui m'est confiée aujourd'hui est la réalisation d'audits.
Je suis chargée, avant l'audit, de préparer tous les documents nécessaires (Plans Autocad et fiches exports de l'existant sous le format Excel) afin de comparer, le jour de l'audit, l'existant et les plans Autocad et de relever les incohérences. Après l'audit, je m'occupe de rédiger le compte-rendu qui décrit les erreurs relevées lors de l'audit, les actions à mener pour les rectifier et les préconisations à appliquer. J'envoie ensuite ce compte-rendu aux personnes concernées (participants à l'audit et aux responsables) afin que les actions correctives soient prises en compte.
J'utilise les outils informatiques mis à ma disposition : logiciel de dessin (Autocad), logiciel de gestion de câblage (Network Master), Microsoft Word, Excel, Power Point. Ces outils me permettent d'élaborer les comptes-rendus et les documents. Une fois validés, ceux-ci sont mis à disposition dans une base référentielle accessible à tous.

Ce travail me plaît énormément car il est varié et à la pointe sur le plan technique.

Alice Genty


Photo d’une partie d’une baie (réel)

photo_baie_cablage





Photo d’une partie d’une baie (logiciel Network Master)

schema_baie_cablage

30 octobre 2008

Mon séjour en entreprise se passe bien. Je

Mon séjour en entreprise se passe bien. Je découvre de jour en jour un peu plus de la vie en groupe, mais aussi du site et de ses différents bâtiments dont l’activité oscille entre Ariane 5 et le missile M-51. J’ai réalisé avec un technicien des essais sur des anneaux de découpe d’une partie du missile. C’est un peu compliqué à expliquer et pas forcément autorisé, même si on ne cherche pas à le cacher. Bien évidemment, en tant qu’apprenti et plus jeune du service, j’ai dû assurer la moitié de la procédure ! En ce moment, je prépare avec la même personne des essais de tirs d’anneaux de découpe RH2. Ces anneaux permettent la séparation de la fusée Ariane 5 et de ses « boosters » après le décollage. Malheureusement, je ne pourrai pas assister à ces tirs (peut-être un sur les trois prévus, si on se dépêche) qui sont programmés pour la semaine prochaine (eh oui, il ne faut pas se presser ! Il faut prendre son temps et toujours faire passer son petit café avant toute autre priorité !), date de retour en cours…

Bertrand

26 octobre 2008

petit séjour en entreprise

Je suis arrivé sur le site d’EADS Astrium le lundi 6 octobre à 9h00 ; j’ai été reçu par la direction du personnel pour une petite présentation du site et de son organisation.

Vers 10h00, alors que j’attends à l’accueil qu’on me fasse mon badge, je suis surpris de voir trois personnes se faire fouiller par des gardes alors qu’elles sortent du site. Lorsque je demande à l’accueil, on me dit que ces personnes sont américaines. Eh oui, EADS travaille pour la Défense, et les secrets du missile M-51 et de la fusée Ariane 5 sont gardés sur le site. Aurait-on peur de se faire espionner par nos amis d’outre Atlantique ? Sûrement quand on connaît la puissance et la qualité technologique du missile.

Ma tutrice est ensuite venue me chercher (en voiture vu la taille du site) et m’a présenté au reste du service.

Je suis très vite parti en zone pyrotechnique avec des collègues pour réaliser des essais sur un composant du missile M-51.

Au fil des journées j’ai appris à vivre avec cette nouvelle équipe. Dès le troisième jour, nous avons eu un apéritif pour le pot de départ d’un membre du service. On m’a vite rassuré en me disant que la vie en entreprise ne ressemble pas tous les jours à cela (dommage !!).

Bien qu’EADS ne soit pas une entreprise publique, le rythme des salariés est le même que celui des fonctionnaires : beaucoup de pauses café, beaucoup de discussions dans les couloirs lorsqu’il y a des choses urgentes à finir… Je ne veux choquer personne, mais tout le monde sait qu’il y a trop de chômeurs en France ; au vu de ce que font certains salariés, je me dis qu’il pourrait y en avoir beaucoup plus…

Sinon je continue chaque jour de découvrir davantage le site. J’ai récemment visité le bâtiment d’intégration d’Ariane 5 et celui du M-51 dont une partie est classée SECET DEFENSE. Mais si je vous en disais plus je serais obligé de vous tuer, alors CHUUT !!

Bertrand d’Argoeuves

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Alt-R-ego
Publicité
Publicité